L’île des Pins , est un petit système insulaire français au sud-est de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie. Il s’agit également d’une commune et d’un district coutumier. Elle est située presque sur le tropique du Capricorne par 167º de longitude est et 22º de latitude sud.L’île mesure 14 kilomètres sur 18.
Elle est peuplée de presque 2 000 habitants, essentiellement des Mélanésiens répartis en huit tribus et que l’on appelle les Kuniés. Le grand-chef de l’île, Hilarion Vendégou, est également le maire de la commune de l’Île des Pins. L’Ouro est la rivière la plus longue. Le pic Nga (262 m) est la montagne la plus haute.
Accessible en bateau et en avion depuis Nouméa, c’est l’un des lieux les plus touristiques de l’archipel. Parmi les atouts de cette île : les grandes plages de sable fin et blanc (renommées) et les couleurs du lagon. Le meilleur exemple reste la Baie de Kuto. On peut également citer la Baie d’Oro, avec son hôtel de luxe Le Méridien et, tout proche, une piscine naturelle d’eau de mer séparée de la baie par une barrière de rochers.
Autre attraction de l’île particulièrement prisée des touristes, la promenade en pirogue traditionnelle dans le lagon.L’île a été approchée une première fois par James Cook en 1774, lors de son second voyage en Nouvelle-Zélande. Cook y aperçut des fumées qu’il attribua à une occupation humaine, et donna son nom à l’île en raison de la présence abondante de pins colonaires (Araucaria columnaris) aux hautes silhouettes élancées caractéristiques.Les missionnaires maristes Prosper Goujon et Jean Chatelut y débarquent le 12 août 1848 et y célèbrent la première messe le 15 août, commençant l’évangélisation de l’île.Lors de la déportation des insurgés de la Commune de Paris, la partie ouest de l’île leur fut affectée.
Les déportés furent répartis dans cinq communes. La plus connue est la première, celle d’Ouro. C’est dans cette commune que se trouvent les ruines du bagne envahi par la végétation tropicale. Il n’y a que le château d’eau construit en 1874/75 qui reste en bon état car il a été rénové en 2005 lors des journées du patrimoine, il a toujours été en service, même si l’eau vient à présent directement du captage et non plus du canal à ciel ouvert creusé par les déportés.
Ce canal à ciel ouvert fait cinq kilomètres à flanc de colline du captage de la Ouinteureu, jusqu’à Ouro. Les forçats étaient enchaînés aux murs de leur cellule. Les déportés simples avaient leur liberté de mouvement.Dans la cinquième commune, qui se trouve tout à fait au nord de l’île sur les terres de la tribu de Gadji, furent assignés les Algériens du Pacifique.L’île des Pins est également connue pour ses vestiges préhistoriques : on y a ainsi retrouvé des poteries Lapita au lieu dit « Vatcha » dans le village de Vao, antérieures à l’ère chrétienne, des peintures rupestres ainsi que plus de 400 tumulus dans le centre de l’île dont on ne sait s’ils sont d’origine humaine ou naturelle.
La réponse a été donné par la découverte d’un oiseau géant, de la famille du mégapode, oiseau qui était maçon et construisait son nid sur un support maçonné, de sorte que les œufs, ou l’œuf unique, était exposés au soleil toute la journée et que le support maçonné, en roche métallifère rendait la nuit la chaleur accumulée le jour.
Depuis 1980, l’île est jumelée avec Matsushima au Japon.